L’objectif a été énoncé d’une phrase le 28 août par Gabriel Attal [lors de sa conférence de presse de rentrée] : « Qu’à la rentrée 2024 plus aucun élève ne soit privé de son professeur en raison d’une formation, ou d’une contrainte administrative. » Sur les quinze millions d’heures non assurées en collège et lycée, environ 10 % sont dues à la formation. […]
En parallèle, de fortes incitations à développer en priorité le remplacement de courte durée dans le cadre du « pacte enseignant », consigne a ainsi été passée dans les rectorats d’organiser la moitié des formations continues en dehors des heures d’ici à juin 2024, et la totalité à partir de septembre 2024. […]
« Il y a trop de contraintes, on est en train de brutaliser une mécanique sensible et cela met tout le monde en difficulté »[…] « On se trompe de cible : le vrai problème tient aux non-remplacements de longue durée, pas à quelques jours de formation ou de réunions qui sont par ailleurs importantes pour le système éducatif », déclare Christian Champendal, secrétaire général du SNIA-IPR UNSA, syndicat majoritaire chez les inspecteurs d’académie inspecteurs pédagogiques régionaux (IA-IPR).